Nos sites d'accès à la Nied

Retrouvez "Ondine" sur le site de Bouzonville

Ondine, est une toute petite fée protectrice de la rivière qui vit, on ne sait où, au fond de l’eau, dans son château de cristal.
Au printemps, on peut la voir naviguer sur la rivière à bord des petites barques du bonheur, en se laissant porter par le courant. Ces petites barques sont les coquilles d’œuf des courlis cendrés, qui nidifient sur les berges de la Nied et qui après éclosion tombent à l’eau.
Comme toute fée, Ondine revêt parfois une apparence humaine : une très belle jeune fille, assise sur les prés en bord de Nied qui peigne ses longs cheveux blonds.
C’est une séductrice qui charme quiconque porte atteinte à la rivière. Un chasseur qui avait blessé un col vert en a fait les frais. Il a été séduit par Ondine, attiré par elle au fond de l’eau et on ne l’a plus jamais revu...

Retrouvez "Kropemann" sur le site de Holling

La légende dit que Kropemann vit au fond d’un puit situé au cœur du village de Vaudreching dans lequel se situe un escalier de pierre que l’on doit emprunter pour accéder à son royaume.
Kropemann vit aussi à proximité de tous les lieux d’eau, rivières, étangs et marécages. C’est un être assez hideux, très maigre, le corps recouvert d’algues filandreuses, les pieds palmés, des yeux globuleux, une bouche telle celle d’une carpe ou d’une tanche.
Kropemann ne quitte jamais son grand crochet afin de mettre en garde les enfants et les dissuader de s’approcher trop près de l’eau.

Retrouvez "Huttata" sur le site de Guerstling

C’est un jeune seigneur sur lequel pèse une malédiction, il a été banni et condamné à errer pour l’éternité. Ce jeune mécréant avait pris l’habitude de partir chasser le dimanche matin au moment où le prêtre, sur sa chaire, était à la prêche. De plus le jeune seigneur, en passant devant l’église, narguait l’officiant en excitant sa meute de chiens de chasse en poussant 3 fois le cri huttata, huttata…ta, huttata…ta…ta. On a donné le nom de Huttata à ce jeune seigneur. Certains soirs de nouvelle lune, au crépuscule, par temps lourd et orageux, il n’est pas rare de l’entendre exciter la meute de ses chiens.

Il arrive qu’on puisse le croiser sur les chemins forestiers, il est vêtu d’une immense cape à capuche qui lui couvre la tête, on ne voit pas son visage.

Retrouvez la "Gracieuse dame" sur le site de Freistroff

On dit d’elle qu’elle a été la maîtresse du château de Freistroff et qu’elle y rendait la haute et la basse justice sur ses terres, c’est-à-dire qu’elle avait le droit de vie et de mort sur ses sujets. La Dame avait le sommeil léger, au printemps, les coassements des grenouilles troublaient ses rêves. Elle a alors exigé que les paysans de Freistroff se relaient la nuit, au bord des fossés qui entouraient son château et qu’à grands coups de fléaux ils battent l’eau pour réduire les batraciens au silence.
Elle était loin d’être une gracieuse dame car sa justice était toujours très expéditive et toujours au détriment des plus démunis.

Retrouvez les "Os chanteurs" sur le site de Vaudreching

En revenant des colonies, le propriétaire du château de Vaudreching avait ramené avec lui un jeune serviteur noir. Le jeune homme était gai, souriant, jovial, serviable. Il chantait à longueur de journée et s’est très rapidement attiré la sympathie de tous les habitants et plus particulièrement celle de Maïa, une jeune fille du village. Le jour de leur mariage, Maïa attendait son promis sur le parvis de l’église, mais il n’est pas venu. C’est le propriétaire du château qui est venu annoncer que le fiancé avait eu la nostalgie de son pays et qu’il était reparti chez lui. Le temps a passé, le château a été vendu, c’est une vieille dame qui l’a acheté. Ses deux nièces lui rendaient visite, les deux jeunes filles se promenaient souvent dans le parc du château. Un dimanche, assises à l’ombre d’un vieux chêne, elles chantonnaient quand soudain l’arbre se mit à chanter. C’était comme une plainte qui disait « mon maître m’a tué parce que j’ai trop aimé celle que j’aimais ». La vieille dame a tout de suite compris, elle a fait abattre l’arbre et, c’est un squelette tout entier que l’on a retrouvé, emmêlé dans les racines du vieux chêne.