NOTRE LIGNE MAGINOT
La Ligne Maginot a été conçue comme une ligne de défense pour protéger notamment les frontières du Nord-Est, d'où sa devise, similaire à celle de Verdun en 1916 : "On ne passe pas".
La "Ligne" est constituée de différents types de fortifications interconnectées qui forment une grande muraille. Dans chaque ouvrage, les missions de combat ne consistent pas seulement à défendre sa forteresse, mais à couvrir, par des tirs, les ouvrages voisins et les troupes d'intervalles. Bien que reliés entre eux, les ouvrages ont chacun leur utilité :
- les gros ouvrages (tel le Michelsberg) sont les véritables piliers du système : forteresses souterraines espacées en moyenne de 5 à 10 km, elles possèdent généralement deux entrées distinctes (hommes et munitions) et de 6 à 19 blocs de combat (casemates et tourelles d'artillerie, casemates et tourelles d'infanterie, observatoires, etc...); L'ensemble est relié par des galeries de liaisons.
- les petits ouvrages (comme le "Fort aux Fresques") s'inspirent du même schéma mais accueillent moins d'hommes. Ils permettent d'assurer la continuité des feux d'infanterie entre les ouvrages principaux.
- les casemates (comme celles du Huberbusch ) sont de petits forts autonomes occupant les intervalles entre les ouvrages. Elles sont souvent jumelées pour permettre des tirs croisés et se défendre mutuellement.
- Les observatoires sont les yeux de la fortification. Implantés sur les hauteurs, leurs petites garnisons ont une mission de renseignement et de conduite des tirs.
- Les abris servent à faire la relève des troupes d'intervalles, qui sont dans les blockhaus, les tranchées. Les soldats y trouvent des lits chaud, de la protection, du repos.
- La fortification légère ou de campagne se présente sous la forme de blockhaus ou casemates légères réalisés par la main d'oeuvre militaire ("M.O.M.")
Pour en savoir plus sur la Ligne Maginot, voici une vidéo d'Arte, tournée notamment sur notre territoire :
Découvrez également une vidéo commémorative tournée lors du 80e anniversaire de la Bataille de France de 1940, aux Casemates du Huberbusch :